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Le scaphandre et le papillon

Le scaphandre et le papillonJe viens de voir pour la première fois Le scaphandre et le papillon. Ce film raconte l’histoire vraie d’un homme atteint d’un locked-in syndrome, et qui ne peut plus communiquer qu’en clignant d’un oeil. Et malgré ce handicap, il parvient à écrire un livre entier, avec l’aide d’une « traductrice », qui utilise une technique mise au point par une orthophoniste.
La traductrice égrène les lettres de l’alphabet, de la plus fréquemment utilisée (E) jusqu’à la moins fréquemment utilisée (W). Lorsque la bonne lettre est atteinte, l’écrivain cligne de l’oeil, et on recommence pour la lettre suivante.
Malgré la beauté du film, je n’ai pu m’empêcher de penser que si l’un des protagonistes avait été informaticien, cette tâche dantesque aurait été bien plus rapide. Au lieu d’utiliser une liste de lettres, on utilise un arbre: on place les 26 lettres de l’alphabet dans 3 groupes (1, 2 et 3), comportant chacun 8 ou 9 lettres. Dans chaque groupe, on sépare les lettres en trois autres groupes de 2 ou trois lettres (a, b et c).
La traductrice égrène les groupes: 1, 2, 3, et l’écrivain cligne de l’oeil lorsque le bon groupe est atteint. On recommence pour le sous-groupe: a, b et c. Et ensuite pour les 2 ou trois lettres du sous-groupe. Au pire, il faut donc 9 propositions avant de tomber sur la bonne lettre. En moyenne, il doit falloir entre 3 et 4 propositions.

Suis-je un geek irrécupérable? Tous les développeurs ont-ils les mêmes réflexions en regardant un film?

Un commentaire

  1. Sergey dit :

    Je vais le regarder. Et après peux dire. Mais c’est intéressant.